Histoire de la danse orientale Cette danse existe depuis l’antiquité, sur certaines gravures anciennes on peut voir des femmes danser pour invoquer les dieux , en particulier HATHOR la déesse de la fertilité.Elle se caractérise par des mouvements du bassin en rotation ou latéraux, par des mouvements de bras, d’épaule et de buste.
On pouvait dissocier deux catégories de danseuses. Il y avait tout d’abord les « Gawazy », elle se produisaient dans les rues, dansait pour les peuples et n’étaient pas bien vu en Egypte. Selon certain, elles seraient à l’origine de la mauvaise réputation de la danse orientale : contrairement aux « Almées » qui étaient danseuses professionnelles très respectées et aimées du public, intervenant uniquement dans les milieux nobles.
La première école de danse orientale fut crée en Egypte en 1852.
La danse change un peu d’aspect lorsqu’à chaque fête, à chaque cérémonie on y voit une danseuse, cela devient presque une coutume, elle devient festive. Depuis la danse orientale a connu des grandes aventures, le monde des paillettes à travers le cinéma Egypto-Hollywoodien. Ce qui a redoré son blason, avec le temps c’est fusionnée tel que le flamenco oriental, le tzigane , la danse indienne, le tribal, le style pharaonique … C’est seulement XX siècle que la danse orientale va connaître un tournant sans pareil dans son histoire. Tout commença lorsqu’une femme prénommée Badia Masabni, d’origine syro-libanaise eu l’idée d’ouvrir le grand casino « le casino opéra » au Caire pour offrir au public égyptien, un spectacle somptueux, raffiné, et de grande qualité .Elle envisagea la danse orientale à une échelle spectaculaire, elle imagina des décores, une technique plus élaboré inspiré notamment de danse classique, et introduisit des accessoires tels que voiles et de magnifiques costumes. Ce casino devient en quelques années le passage obligatoire à toute danseuse digne de ce nom. Comme l’inimitable Tahia Carioca, la célèbre Samia Gamal, Naima Akef. Il faut préciser que la majorité des danseuses de cette époque était aussi actrices et jouèrent dans de nombreux films. C’était l’âge d’or du cinéma égyptien : Il impulsa la professionnalisation de la danse orientale et la naissance du style Raqs-Sharqi.